Bulletin n° 39 année 1995
Le Docteur Olivier Un homme de passion au service du Morvan
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Résumé du Bulletin
Ce
Bulletin est une oeuvre collective, à laquelle ont collaboré nombre de celles
et de ceux qui ont eu la fortune de croiser ou de partager la vie du Docteur
Olivier, de travailler avec lui dans ses diverses activités, de participer à
ses recherches, de profiter de sa disponibilité L’essentiel est dû à sa famille
et à ses proches, Marie-Hélène Olivier, Geneviève Olivier-Salacroux,
Marie-Françoise Dardel-Olivier, qui a rédigé le chapitre "Les
racines" au nom des quatre enfants. Le Docteur Frédéric Morand a apporté
ses souvenirs et son témoignage sur le médecin. Pour son rôle dans le Morvan,
Jean Séverin, ancien Président de l’Académie, le Docteur Joseph Petit, l’ami de
toujours, Marcel Vigreux, Claude Rolley ont réuni les éléments importants. Jean
Martin, Ginette Picard, Claude Péquinot ont fourni les données sur
l’archéologue.
Ce
Bulletin de l’Académie du Morvan est consacré à un homme exceptionnel, à qui
elle doit beaucoup c’est pour une grande part grâce à lui qu’elle a pu
surmonter les problèmes du premier quart de siècle de son existence.
L’homme,
dont on devinait vite la richesse, "ne se livrait pas volontiers"
pour reprendre quelques lignes de l’hommage de Jean Séverin. Ou, plutôt,
affable, urbain, soucieux des formes dans le commerce quotidien, associant les
autres aux efforts et aux soucis d’une tâche commune, il protégeait jalousement
son domaine intime. Pessimiste à ses heures dans sa nature profonde, croyant en
l’homme par raison plus que par affectivité, jugeant sans complaisance, il
était avant tout passionné de l’action qui délivre, de l’oeuvre qui naît et
mûrit sous les mains du modeleur. En
même temps, il avait ses doutes et ses interrogations, dont il se délivrait par
un sursaut d’énergie. J’ai souvent discerné chez lui, jamais exprimée — c eut
été faiblesse — une sensibilité qui affleurait dans son regard ou ses silences
comme l’eau de ces fontaines dont il a étudié les mythes et les légendes, et
qui sourd des profondeurs de la terre. Sans doute, médecin, avait-il trop
rencontré la souffrance des corps, les angoisses du coeur, pour ne pas garder,
sous le masque du professionnel qui soigne et guérit, une tendresse pour la
condition humaine".
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