Académie du Morvan


Lors de la disparition en février 2024 de Jean-Pierre Soisson, Jean-Marie de Bourgoing m'avait rappelé que notre confrère, Jean-Claude Bonichot, avait été directeur de cabinet de "JPS" et nous avions alors proposé à ce dernier de nous rédiger une note sur ce Bourguignon célèbre en lui demandant de valoriser les rapports avec le président Mitterrand en Morvan et l'Histoire.

Nous avons le plaisir de pouvoir vous faire partager le « papier » de notre confrère, en soulignant qu'il s'agit non pas d'un plaidoyer politique, mais clairement d'un fragment d'histoire bourguignonne et nationale authentique.

Jean-Loup Flouest

Président de l’Académie du Morvan

 

Jean-Pierre SOISSON, bourguignon, ministre, écrivain

Par Jean-Claude Bonichot

Crédits : Ville d’Auxerre


J’ai rencontré Jean-Pierre Soisson - que nous avions pris l’habitude d’appeler familièrement « JPS » -  par le plus grand des hasards dans les premiers mois de 1991. Il était alors ministre du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle dans le gouvernement de Michel Rocard. Pour ma part, je quittai la Cour de justice de ce qui était alors encore les « Communautés européennes » où j’avais exercé pendant quatre ans les fonctions de « référendaire », c’est-à-dire de collaborateur du juge français. Mon intention était de rester encore quelque temps en dehors de mon corps d’origine, le Conseil d'Etat, et de poursuivre quelques années une carrière européenne à la Commission des Communautés européennes. Je pris rendez-vous avec le vice-président du Conseil d'Etat, alors Marceau Long, qui ne me laissa pas le temps de me lancer dans les explications que j’avais soigneusement préparées et me dit : « vous me voyez bien ennuyé : je cherche un directeur de cabinet pour le ministre du travail… ». Il m’envoya illico presto chez le secrétaire général du gouvernement, Renaud Denoix de Saint Marc, et le lendemain je dînai à Auxerre avec le ministre d’une côte de bœuf arrosée d’Irancy. A la fin du repas, « JPS » me dit : « je vous prends » et ainsi commença ma collaboration avec lui qui devait se poursuivre encore quelques mois après sa tumultueuse élection à la présidence de la région de Bourgogne le 27 mars 1992.

  

La première présidence région de Bourgogne

Faisons de suite un sort à ce dernier évènement qui avait déchaîné la chronique et m’avait valu dans les heures qui ont suivi une salve de coups de fils outrés, scandalisés, de différents membres du gouvernement et de la classe politique : « JPS » a été élu avec des voix du Front national de l’époque, pour la simple raison que tant cette formation politique que certains élus de droite ne voulaient à aucun prix comme président de la région, pour des raisons dans le détail desquelles je ne suis jamais entré, de Dominique Perben, maire de Chalon-sur-Saône et futur ministre. Les voix ont été soigneusement réparties et « JPS » s’est retrouvé président de la région. Il n’avait mené aucune négociation en ce sens. Sa présidence a été plutôt consensuelle une fois les hauts cris apaisés et elle a été sans compromission aucune. De manière très générale, tant la population bourguignonne que les milieux économiques ou les journaux ont vu l’arrivée aux commandes de Soisson d’un bon œil.  Il en est allé notamment ainsi du puissant « Bien public » et de son journaliste François Sauvadet, futur président du conseil général de la Côte d’Or. Tout de suite après son élection, « JPS » a cherché l’appui de ceux qui comptaient et l’a obtenu. C’est ainsi qu’il s’est en priorité et immédiatement rendu chez Robert Poujade, le tout puissant maire de Dijon, pour se faire, en quelque sorte, adouber, ce que l’intéressé a fait bien volontiers. C’est aussi son fils, Bernard Poujade, qui a été l’avocat de « JPS » pour défendre sa réélection à la présidence en 1998, qui a été validée par le Conseil d'Etat.

Mais, surtout, confirmons ce qui a parfois été présenté comme une légende : le Président Mitterrand a bien dit à Jean-Pierre Soisson : « quand on a la Bourgogne, on la garde ! ». Nous étions réunis autour de lui à Auxerre, aussi hésitants que lui sur la conduite à tenir. Il a appelé le Président de la République pour lui demander son avis et celui-ci s’est borné à cette réponse aussi lapidaire que définitive. Bien évidemment « JPS » n’a pas manqué de s’en prévaloir par la suite pour faire pièce aux multiples critiques qui fusaient de toutes parts : le Président n’avait fait - bien volontairement - aucune réserve quant à la confidentialité de la conversation…

Cette complicité politique matinée d’affection réciproque remonte à l’amitié qui s’était nouée entre le père de « JPS » et François Mitterrand. Le père de Soisson était commerçant à Auxerre et membre de la CODER[1] à laquelle siégeait aussi François Mitterrand à la suite de son parachutage et de son élection dans la Nièvre. Soisson père votait à la place de Mitterrand souvent absent… François Mitterrand avait connu « JPS » adolescent. Ainsi s’explique le lien privilégié qu’il entretenait avec le Président de la République et qui lui donnait accès à un personnage qui gérait les dits accès avec autant de soin que de parcimonie.

Jean-Pierre Soisson et moi avons perdu nos pères à quelques mois de distance. Lorsque Soisson père était bien malade, le Président Mitterrand qui devait se déplacer dans la région lui avait demandé comment il allait et lui avait dit qu’il projetait de lui rendre visite. Jean-Pierre lui dit qu’il allait très mal et que le voir ne serait peut-être pas une bonne idée. « Bon dit Mitterrand ; alors je ne passerai pas par Auxerre ». Cela donne une idée du fonctionnement presque médiéval de notre ancien Président de la République.

Jean-Pierre Soisson a donc « gardé la Bourgogne » qu’il aimait passionnément. Cela explique que la prise en mains de la région ait été aussi rondement menée qu’efficace. Il connaissait la région, la sentait, vivait son ambiance et son atmosphère comme son histoire. Il aimait le vignoble dont il était un expert. Il en allait ainsi également du Morvan qu’il aimait, connaissait par cœur et sillonnait régulièrement. Il s’était aussi bien entendu avec son adversaire de premier rang : Eugène Teisseire, maire d’Alluy, petite commune située à la sortie de Châtillon en Bazois quand on va vers Nevers, qu’avec son alliée au conseil régional, Simone Rignault, maire de Saint-Honoré les Bains, grande défenderesse du patrimoine, qui devait réaliser la « percée » en emportant le premier siège de député RPR en terres mitterrandiennes aux élections de 1993.

Je n’ai eu pour ma part aucune hésitation à la suivre quelque temps à Dijon et à l’aider à s’installer dans ses fonctions de président du conseil régional. Autour de lui nous pouvions vraiment nous compter sur les doigts d’une main… J’ai le souvenir d’avoir débarqué un dimanche après son élection en compagnie de Xavier Castaing, son chef de cabinet au ministère de la fonction publique, pour prendre possession des lieux. Nous nous sommes fait ouvrir les bureaux par le directeur de la région, fort réticent à ce faire et qui, comme beaucoup, pensait que ce n’était là qu’un intermède de quelques jours, que les pressions seraient trop fortes, que Soisson ne tiendrait pas longtemps et qu’il serait finalement contraint de démissionner. En vérité je n’ai pas été loin d’avoir le même sentiment lors des premières sessions du conseil régional où l’atmosphère était si tendue et la salle si envahie d’opposants que Xavier et moi changèrent de place et vinrent nous asseoir de part et d’autre de son siège de président pour en quelque sorte le conforter physiquement.

Le torrent des invectives passé, la vie reprit son cours normal et comme, à la suite du traité de Maastricht, les enjeux européens étaient appelés à se développer et que « JPS » entendait bien en faire profiter la région, je fus chargé d’une mission d’assistance technique qui faisait de moi le conseiller Europe du président.

L’élection à la présidence de la région a entraîné la démission de Jean-Pierre Soisson du gouvernement dans lequel il tenait le poste de ministre de la fonction publique et de la modernisation de l’administration, titre sur lequel je reviendrai plus bas.

                                      Un homme de gouvernement

Mais auparavant Jean-Pierre Soisson avait été déjà six fois ministre ! Il était ministre du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle lorsque je devins son directeur de cabinet, succédant à Michel de Virville nommé conseiller-maître à la Cour des comptes. C’était la fin du gouvernement Rocard : le Président de la République devait mettre fin à ses fonctions – puisque telle est bien la pratique, fort différente de la lettre de la Constitution – le 15 mai 1991. Je conserve une copie de la lettre adressée à Michel Rocard par le Président et que m’avait passée « JPS ». On y lit notamment : « Commence aujourd’hui une nouvelle étape de notre vie publique, j’ai la conviction qu’elle vous offrira d’autres occasions de servir la France » … Fermez le ban…

Les quelques semaines passées avec Jean-Pierre Soisson au ministère du travail, rue de Grenelle, avaient révélé déjà une bonne partie des traits du personnage. Ce qui sautait aux yeux était son hypersensibilité politique encore aiguisée par une déjà longue expérience sous différents Présidents et différents Premiers ministre : « JPS » sentait extraordinairement le vent ! Apparaissait aussi une grande maîtrise technique dans à peu près tous les domaines des politiques publiques. Ainsi avait-il co-écrit un ouvrage sur la formation professionnelle, domaine ardu s’il en est. Rue de Grenelle, depuis trois ans, il avait mis en pratique son attachement viscéral à la politique contractuelle : il était un homme de la négociation, du compromis, de l’accord, très proche, comme je m’en suis rendu compte plus tard dans mes fonctions européennes, des conceptions des pays du Nord[2]. Il connaissait les partenaires sociaux, les employeurs comme les salariés, leurs hommes et leurs femmes, leurs convictions, leurs doctrines qu’il avait étudiées et leurs attachements, leurs rivalités, leurs limites à ne pas franchir. Il est incontestable qu’il a été un bon et même un grand ministre du travail et je regrette de ne pas avoir pu profiter plus longtemps de son expérience dans ce domaine qui était exceptionnelle.

Après que le Premier ministre eut remis sa démission, s’ouvrit une période d’incertitude à la suite de la nomination d’Edith Cresson. C’est à la télévision que « JPS » apprit, en même temps que ses collaborateurs qui étaient autour de lui, qu’il était nommé à la fonction publique mais avec le titre de ministre d’Etat[3], succédant ainsi à Michel Durafour.

A vrai dire, il en fut, sur le coup, assez mécontent pour deux raisons. La première était qu’il avait été heureux dans ses fonctions de ministre du travail qu’il plaçait d’ailleurs au-dessus de celles de ministre de la fonction publique ; la seconde tenait au sort fait à Michel Durafour et qu’il s’était mis en tête qu’il serait également le sien : être viré au prochain remaniement après avoir reçu l’hommage d’être nommé ministre d’Etat…[4] Renommé directeur de son cabinet, j’eus à faire face à un ministre boudeur. Il traina pour valider la composition de son cabinet : ma liste établie en quelques jours fut une des dernières à être publiée au Journal officiel. Ensuite il me fit devenir chèvre car son titre ne lui plaisait pas : il était ministre de la fonction publique « et de la modernisation administrative » et voulait absolument s’intituler ministre de la fonction publique « et de la modernisation de l’administration ». Il est vrai qu’il y a une nuance… Je dus donc aller négocier cela auprès du secrétaire général du gouvernement que je connaissais bien et qui, après m’avoir dit clairement que mon ministre l’emm…, accepta avec bienveillance de le rebaptiser selon ses vœux[5]. 

Mais surtout il se fit beaucoup prier pour tout simplement venir à son ministère pourtant joliment installé dans le très bel hôtel de Clermont, juste à côté de l’hôtel Matignon[6]. Que faire d’un ministre en quelque sorte gréviste ? Telle fut la question à résoudre. Avec notre équipe, sympathique et très soudée, nous établîmes un programme destiné à lui montrer qu’il y avait des choses à faire à la fonction publique, qu’il avait pour cela toutes les qualités et que ce ministère pouvait, s’il s’y prenait bien, lui donner une véritable visibilité politique ce qui était pour lui une préoccupation cardinale. Il se laissa finalement convaincre et tant mieux car il a été un grand ministre de la fonction publique, très apprécié des agents publics et qui a fait bouger les lignes.

Sans du tout entreprendre un bilan, rappelons simplement ceci : un accord salarial de la fonction publique atypique qui pour la première fois dépassait le cadre annuel puisqu’il valait pour un an et demie ; la « charte des services publics » destinée à assurer un meilleur service aux usagers - qui ne s’étaient pas encore sottement transformés en « clients » - et à partir de laquelle, par exemple, on a commencé à expliquer aux gens pourquoi leur métro s’était arrêté et pour combien de temps… ; la poursuite du « renouveau du service public », politique d’ensemble initiée avant et conduite de main de maître par le directeur général de l’administration et de la fonction publique de l’époque, Bernard Pêcheur ; un dialogue réel, sincère et fructueux avec les différentes centrales syndicales.

J’ai été de ce point de vue frappé de la maestria dont faisait preuve le ministre et du plaisir qu’il prenait à discuter, négocier, parfois tard dans la nuit, avec le secrétaire général de tel ou tel syndicat et de la mémoire précise qu’il avait de ce qui s’était dit. J’ai ainsi le souvenir de dîners avec le secrétaire général de FO, Marc Blondel, où les choses sérieuses commençaient au dessert à, l’allumage du cigare qu’ils affectionnaient l’un et l’autre, à une heure où le malheureux directeur de cabinet que j’étais, tombait de sommeil devant deux crocodiles en pleine forme.

Mais l’évènement sensationnel aura été le transfert de l’ENA à Strasbourg. C’est, en effet, sous son ministère qu’a eu lieu le changement de résidence de cette célèbre institution de la République. A vrai dire, le ministre n’en est pas à l’origine mais il en a brillamment assumé les conséquences politiques et a rondement mené l’opération avec l’une de ses formules dont il avait le secret : « le choix de sortir l’ENA de Paris répond à l’impératif de décentralisation. Celui de l’implanter à Strasbourg répond à l’impératif européen ».

La décision doit, en effet, être replacée dans son contexte qui est celui de la descente aux enfers d’Edith Cresson dans les sondages, qui a commencé presque immédiatement à la suite de son discours de politique générale. La seule politique porteuse dans l’opinion était celle de la « délocalisation » des administrations publiques vers la province. Le Premier ministre choisit de faire de l’ENA un symbole et de la mettre en tête de liste des établissements à déménager vers la province, ce qui a eu un incontestable succès. Le ministre, pour sa part, dit qu’il avait choisi Strasbourg, ville de l’Europe, siège du Parlement européen et il est vrai que les élus locaux ont très habilement pris la balle au bond. Tout a été mené en quelques mois et l’opération que certains, dans l’entourage même du Premier ministre, voyaient comme un moyen de tuer l’ENA en ont été pour leurs frais : l’ENA s’en est très bien portée et poursuit avec succès à Strasbourg sa mission de former les hauts cadres de l’Etat.

C’est donc un bilan assez riche que celui de cette petite année rue de Varennes. Jean-Pierre Soisson a été aimé des fonctionnaires car il les a aimés, car il a aimé le service public et, tout simplement, l’Etat. Ses quelques mois aux affaires ont incontestablement été une réussite et je sais qu’il a été heureux dans ces belles fonctions.

Toute cette période a été ponctuée des inévitables allers-retours à Auxerre où il allait autant se reposer, se ressourcer que sentir le terrain. A son retour, comme il me savait morvandiau, nous parlions de Château-Chinon, de Quarré-les-Tombes ou de l’église de Jailly à côté de Saint Saulge…

Un ministre écrivain

Enfin, je voudrais mentionner un dernier trait de la personnalité de Jean-Pierre Soisson qui en fait un homme à part et contribue à en faire une personne attachante : l’écrivain. Ce fort en thème, bon élève, brillant étudiant à Science-Po, a toujours eu la tentation, la maladie, de l’écriture. Il a écrit, au cours d’une quinzaine d’ouvrages, sur sa vie politique - ainsi de ses « Mémoires d’ouverture » - sur ses fonctions et sur l’histoire pour laquelle il avait une véritable passion. A cet égard je me bornerai à un trait qui fait de ses ouvrages historiques largement consacrés à la Bourgogne des livres à part : le sens politique, et donc celui des rapports de force, fait de son Charles le Téméraire, de son Charles Quint[7] et de ses autres ouvrages historiques des récits vivants, charnels, actuels même, car il analyse et expose les faits en homme politique qui se met naturellement à la place des personnages car il en comprend les ressorts intimes[8].

                                                         *

C’est un grand bourguignon qui vient de disparaître. « JPS » a mené une vie politique à mes yeux en quelque sorte idéale. Il a travaillé avec de grands personnages : le Président Giscard d’Estaing et le Président Mitterrand ; sous des Premiers ministres très différents les uns des autres, en particulier Raymond Barre et Michel Rocard ; à des postes variés : du secrétariat d’Etat aux universités au ministère de l’agriculture ; en menant une carrière à la fois locale et nationale. Le tout - ce qui vaut d’être noté - sans « affaires », sans « casseroles » car il n’était pas un homme d’argent. Je l’ai accompagné peu de temps mais ces quelques mois à ses côtés non seulement restent pour moi un grand souvenir mais ont été déterminants dans la suite de ma carrière.

 

                                                                            Jean-Claude BONICHOT

 



[1] Les CODER – commissions de développement économique régional – sont les ancêtres de nos régions.

[2] Les pays du Nord, par exemple, ne veulent pas entendre parler d’un salaire minimum. Tout cela est réglé au plus près du terrain par des accords entre patrons et salariés et un règlement par la loi paraît aussi inopportun qu’incongru.

[3] Les ministres d’Etat portent un titre qui leur donne une préséance purement protocolaire sur leurs collègues. Cette qualité n’est toutefois pas neutre : elle met l’accent soit sur une fonction, soit sur une personne que l’on veut particulièrement distinguer. Le gouvernement Cresson comptait cinq ministres d’Etat dans l’ordre suivant : L. Jospin, P. Bérégovoy, R. Dumas, J-P Soisson, M. Delebarre. Soisson était donc numéro cinq du gouvernement dans l’ordre protocolaire. Cette position avait évidemment été décidée par le Président de la République.

[4] Je ne résiste pas à la tentation de raconter à cet égard cette anecdote que m’a dite Jean-Pierre par la suite : M. Durafour aurait fait savoir bruyamment qu’il n’avait même pas été prévenu de son éviction et le Président Mitterrand, mis au courant, aurait dit : « et alors ! moi j’ai été onze fois ministre sous la quatrième République et personne ne m’a jamais prévenu de rien ! ».  

[5] Le titre du ministre a fait l’objet d’un rectificatif au JO du 4 juin 1991, page 7379.

[6] Le parquet du bureau du ministre est l’un des plus beaux de Paris et les superbes portes des placards de la salle à manger, dorées à la feuille, sont tout ce qui reste du château de Marly.

[7] Bernard Grasset 1997 et 2000.

[8] A cela s’ajoute sa formation de conseiller à la Cour des comptes. Je lui avais demandé où on pouvait encore trouver des éléments nouveaux sur les ducs de Bourgogne : « les comptes ! » m’avait-il répondu.









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