Juillet 2011
Liliane Pinard
Les Morvandiaux et la météorologie
(1840 – 1940)

Pays de vent, de froid, le Morvan ? Et d’eau : les Parisiens peuvent le penser en 1910. Les Morvandiaux le voient autrement : souvent ensoleillé aussi. Mais s’ils ont adapté leurs ressources et leur habitat, ils n’échappent pas aux gros aléas, humidité excessive, sécheresse, orages, qui émaillent la durée séculaire envisagée (1840 – 1940 ; ils adoptent lentement les modes de protection ou d’anticipation que sont les assurances ou les unités de secours bien entraînées, qui ne font pas disparaitre l’entraide. Aux prévisions traditionnelles par l’observation de la nature, s’ajoutent, au XXème s, les méthodes scientifiques des stations météo, dont celle de Château-Chinon.